Communiqués de presse

Carole Delga à Bruxelles pour défendre l’Occitanie

Mercredi 3 et jeudi 4 avril, Carole Delga s’est rendue à Bruxelles pour faire entendre la voix de l’Occitanie auprès des décideurs européens. Elle a, dans un premier temps, rencontré Philippe Léglise-Costa, représentant permanent de la France auprès de l’Union Européenne puis Christiane Lambert, présidente du Comité des Organisations Professionnelles Agricoles (COPA) de l’Union Européenne.

Son déplacement s’est achevé par son intervention aux Connecting Europe Days, organisés par la Commission Européenne. A cette occasion, la présidente de la Région Occitanie et de l’association des Régions de France a rappelé la nécessité d’investir massivement dans le rail, tant au niveau européen que national, afin d’opérer une véritable transition écologique. Carole Delga se rendra à nouveau à Bruxelles la semaine prochaine.

Lors de son déplacement à Bruxelles, Carole Delga a déclaré : « Pour maîtriser son destin et rester une puissance mondiale inspirante, l’Europe doit être forte. Elle doit protéger ses peuples, les relier, leur garantir la liberté. Elle doit nourrir sa population de façon saine, rémunérer correctement le travail de ses agriculteurs en prenant en compte les particularités de leurs terres et accompagner leurs nouveaux modes de production vers l’agroécologie pour lutter contre le réchauffement climatique. Elle doit aussi se réindustrialiser pour créer des emplois, rester compétitive économiquement et assurer son indépendance énergétique. »

Avant de poursuivre au sujet des mobilités : « La liberté de circulation est indispensable à la construction du projet européen car elle permet la rencontre des peuples du continent. C’est pourquoi, je me bats depuis des années pour concrétiser la réalisation de deux nouvelles lignes à grande vitesse en Occitanie. Associées au projet de ligne nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA), ces trois nouvelles lignes de train permettront enfin de relier l’Europe du nord à celle du sud, et l’Italie à l’Espagne, ainsi qu’au Portugal. Mais je tiens à rappeler, que sans les collectivités territoriales, ces projets, pourtant bénéfiques et importants pour l’ensemble du territoire français et européen, n’auraient jamais vu le jour.

Face au dérèglement climatique qui impacte quotidiennement nos vies, les mobilités, premières sources de pollution en Europe, doivent impérativement être repensées pour devenir massivement décarbonées. Et cela ne se fera pas sans la mise en œuvre d’un New Deal ferroviaire ambitieux, sur le continent européen et plus particulièrement en France. »