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À Lavelanet, une nouvelle pierre pour bâtir la santé du quart d’heure

À l’occasion de la pose de la première pierre du chantier de reconstruction du Centre hospitalier de Lavelanet ce 20 mars, la Région réaffirme son ambition de lutter contre les déserts médicaux pour rendre la santé accessible partout, et pour toutes et tous.

A Lavelanet, dans l'Ariège, la reconstruction du centre hospitalier marque l'engagement de la Région pour une santé accessible à toutes et tous.
A Lavelanet, dans l’Ariège, la reconstruction du centre hospitalier marque l’engagement de la Région pour une santé accessible à toutes et tous.
Crédits : Léo Arcangeli / Région Occitanie

N’oublier personne dans l’offre de soins, en luttant contre les déserts médicaux et en rendant la santé accessible à tous. C’est l’ambition de la Région qui pose, ce mercredi 20 mars, la première pierre du chantier de reconstruction du Centre Hospitalier du Pays d’Olmes, à Lavelanet, dans l’Ariège.

Ce centre hospitalier est un projet structurant pour le Pays d’Olmes. Reconstruire un hôpital, développer les services publics, c’est aussi veiller à l’attractivité de nos territoires et à leur vitalité.

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie

Vétuste, l’actuel centre hospitalier va être modernisé pour améliorer, dès 2025, la prise en charge de patients, notamment avec un service d’urgence, un service de gériatrie et un centre périnatal. « Nous investissons ainsi 1,6 million d’euros dans cette reconstruction, qui est l’un des axes majeurs de la requalification urbaine de la ville de Lavelanet », rappelle Carole Delga. Le projet vient répondre à une vraie attente, en assurant un maillage sanitaire de l’Ariège, et des 25 000 habitants du bassin de vie.

Reconstructions et projets immobiliers

De nombreux départements comme l'Aveyron sont touchés par le manque de médecins
De nombreux départements comme l’Aveyron sont touchés par le manque de médecins

Plus globalement, la Région s’engage pour une offre de soins de qualité, par souci d’équité entre les habitants et d’égalité entre les territoires. Chaque année, 1,6 million de Français renoncent à se soigner. Et de nombreuses zones rurales souffrent ou sont menacées de désertification médicale. Certains départements sont plus touchés que d’autres, tels que le Gers, le Tarn-et-Garonne, la Lozère et l’Aveyron. Chacun ne compte qu’une centaine de médecins généralistes pour 100 000 habitants, contre un peu plus de 140 pour 100 000 habitants dans les autres départements.

Avec les maisons et centres de santé, la Région améliore l'accès aux soins en zones rurales
Avec les maisons et centres de santé, la Région améliore l’accès aux soins en zones rurales

En dehors des projets de reconstruction d’hôpitaux publics et d’équipements de services d’urgences et de réanimation, la Région porte également des projets immobiliers de maisons et centres de santé pluriprofessionnels. Très concrètement, ce plan favorise le groupement de professionnels de santé et veille à équilibrer l’implantation d’infrastructures médicales sur le territoire. Ce soutien aux projets immobilier permet d’améliorer l’accès aux soins, notamment dans les zones de montagnes, bourgs-centres et quartiers prioritaires de la ville. Depuis 2016, 126 opérations ont été soutenues. L’objectif est de bâtir une santé du quart d’heure, au plus près de chacune et de chacun.

59 médecins recrutés

Pour lutter contre les déserts médicaux, la Région recrute des praticiens
Pour lutter contre les déserts médicaux, la Région recrute des praticiens

Ces projets sont en cohérence avec l’action du Groupement d’intérêt public (Gip) « Ma santé, Ma Région », porté par plusieurs dizaines de partenaires (institutions, fédérations et associations). Créé en 2022, ce Gip a pour mission de créer des centres de santé et de recruter 200 médecins, sage-femmes et infirmiers salariés avant 2028.

Les deux actions combinées permettent de promouvoir un service public régional de santé de proximité, là où le secteur libéral est insuffisamment implanté.

« Ma santé, Ma Région » en 2024

15 centres de santé
59 médecins recrutés, dont 3 sage-femmes et 56 médecins généralistes
33 secrétaires médicaux et 1 assistant médical
Près de 20 000 patientes et patients ont choisi un médecin traitant dans un centre « Ma santé, Ma Région »

Former les futurs professionnels de santé

L'Occitanie est la 4e région de France à avoir le plus augmenté les places en formations paramédicales
L’Occitanie est la 4e région de France à avoir le plus augmenté les places en formations paramédicales

Apporter des soins de qualité sur l’ensemble du territoire passe notamment par la formation des futurs professionnels de santé. Pour y parvenir, la Région crée des places supplémentaires en formations paramédicales et en travail social, et alloue un budget pour le versement des bourses sur critères sociaux. L’Occitanie est la quatrième région de France à avoir le plus augmenté les places en formation lors de la crise sanitaire.

Son nouveau Schéma des formations sanitaires et en travail social pour la période 2023-2028 se construit autour de quatre axes stratégiques : améliorer l’orientation en rendant l’offre plus visible et lisible ; faire évoluer les formations, en encourageant les expérimentations avec le programme d’accompagnement Innov’Emploi par exemple ; rendre les formations plus accessibles ; et assurer un suivi rigoureux de ce schéma, pour l’adapter aux besoins du terrain.

Sensibiliser aux métiers de la santé

Près de 10 000 jeunes formés aux premiers secours depuis 2022
Près de 10 000 jeunes formés aux premiers secours depuis 2022

Pour favoriser l’orientation, la Région actionne également plusieurs leviers pour permettre aux jeunes de se former gratuitement aux gestes qui sauvent. Une façon de faire découvrir une partie des métiers de la santé. Croix-Rouge, Sapeurs-Pompiers, Protection Civile… Un réseau de partenaires propose des séances à proximité du domicile des lycéens de la région, pour faire obtenir le titre de Prévention et Secours Civiques (PSC1) de niveau 1. Ainsi, depuis février 2022, près de 10 000 lycéennes et lycéens en sont titulaires.